Tournant entre le Portugal, l’Espagne et la France, avec des pointures de
la trempe de Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve ou John Malkovich, Manoel
de Oliveira était un immense cinéaste européen. Sa disparition, jeudi
2 avril, a suscité une vive émotion sur tout le continent. Florilège.
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http://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/04/03/pirandello-avait-adore-le-premier-film-de-manoel_4609033_3476.html#QMYtbqJ6RUx2e7RM.99
Portugais établi à Paris, Paulo Branco fut le producteur d’Oliveira pendant
plus de vingt ans.
« Comme
tous les génies, il était à la fois un dieu et un diable. Aussi séduisant qu’il
était intransigeant. Il avait tous les défauts des hommes et toutes les qualités
d’un artiste. Pendant longtemps, les films de Oliveira ne furent pas défendus
par les critiques portugais. Il m’avait raconté que son premier film, Douro,
fut très critiqué à cause de son aspect naturaliste. Alors même que c’est un
film magnifique.
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