sexta-feira, 6 de maio de 2011

Manoel de Oliveira... «Angélica», souriez, vous êtes morte



Tard dans la nuit, surgissant des ténèbres pluvieuses de quelque ville archétype de vieille province (Régua, au Portugal), un quidam sonne à la porte d’une boutique archi-fermée. Et insiste. A trois reprises. Une lumière finit par s’allumer à l’étage. «C’est à quel sujet ?» demande la dame qui apparaît au balcon. Et nous donc : c’est à quel sujet ? C’est au sujet de l’Etrange Affaire Angélica, le 57e film de Manoel de Oliveira. Ça ne pouvait pas attendre ? C’est une urgence ? En effet, et quelle ! Généralement, c’est à la porte d’une pharmacie qu’on toque ainsi à pas d’heure.

Liberation, França.

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