Alors que, depuis L'Aveuglement (Seuil, 1997), on pensait José Saramago porté à scruter notre humanité à travers des paraboles contemporaines, le voici qui renoue avec le roman historique. Et ce, de la manière la plus drôle, la plus truculente et la plus ironique qui soit.
A commencer par l'origine de ce Voyage de l'éléphant, dont on aurait pu imaginer qu'il a pris naissance à Lisbonne. Et plus exactement au monastère des Hiéronymites, où l'on peut voir quatre éléphants de marbre soutenir le tombeau de Vasco de Gama. Or c'est à Vienne que José Saramago a découvert l'histoire de Salomon, il y a une dizaine d'années. Venu de Goa, cet éléphant indien, après avoir végété près de deux ans dans un enclos à Belém, fut offert, en 1551, par João III du Portugal et son épouse, Catherine d'Autriche, en cadeau de mariage à l'archiduc Maxilien d'Autriche.
Mais em Le Monde, França.
A commencer par l'origine de ce Voyage de l'éléphant, dont on aurait pu imaginer qu'il a pris naissance à Lisbonne. Et plus exactement au monastère des Hiéronymites, où l'on peut voir quatre éléphants de marbre soutenir le tombeau de Vasco de Gama. Or c'est à Vienne que José Saramago a découvert l'histoire de Salomon, il y a une dizaine d'années. Venu de Goa, cet éléphant indien, après avoir végété près de deux ans dans un enclos à Belém, fut offert, en 1551, par João III du Portugal et son épouse, Catherine d'Autriche, en cadeau de mariage à l'archiduc Maxilien d'Autriche.
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